Christian Labrune Christian Labrune 12 avril 2019 21:57

@Fergus,

Votre histoire de formaldéhyde ne m’inspire vraiment pas confiance. Le mot revient deux ou trois fois, dans votre article. Vous seriez stipendié par les laboratoires qui produisent ce truc ?

Est-ce que des recherches indépendantes ont vraiment été effectuées pour s’assurer d’une totale innocuité de ce produit chimique ? Vous vous gardez bien de le dire !

Personnellement, je trouve qu’il vaudrait mieux utiliser des produits naturels, et de préférence labellisés « bio », même si cela va contre le slogan d’un certain nombre de magasins qui se multiplient partout à Paris et dont l’enseigne proclame, en prenant de scandaleuses libertés avec la langue : « Bio c con ».

Hier, j’étais au Louvre. A l’entrée des antiquités égyptiennes, des cloisons provisoires empêchaient qu’on pût accéder aux vitrines où sont exposées les statuettes des dieux de l’Egypte. Tiens, me suis-je dit, on va peut-être enfin rouvrir ce grand couloir qui est tout au fond, où se déroulait, sur toute une partie de sa longueur l’admirable papyrus du Livre des morts. J’interroge la gardienne. Elle ne sait pas vraiment. -Dans cinq ans, peut-être...

Et la statue d’Osiris, qu’on ne voit plus depuis sept ans, dans la crypte du même nom ?

-Elle va bientôt revenir !

Mais, lui dis-je, c’est qu’à mon âge, on n’est plus trop sûr de rien, et j’aimerais bien être certain de la revoir un jour, comme tant d’autres choses qui disparaissent des années sans qu’on sache trop pourquoi...

« Mangez »bio !« , me dit cette souriante et charmante jeune personne, sur le ton le plus engageant.

Elle a bien raison. Le »bio", c’est la solution vraie. Votre formaldéhyde, ses producteurs feraient mieux de se le mettre là où je pense.


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