Michael Gulaputih Michael Gulaputih 18 avril 2019 13:48

Grand admirateur de Viollet-le-Duc et anciennement propriétaire d’une ferme en semi ruine que j’ai mis 10 ans à restaurer péniblement (en grande partie par moi-même) : charpente, toiture, embrasure en bois, bardage...

Je vous recommande juste de lire les quelques pages de ce pdf.

https://www.researchgate.net/profile/Stephanie_Diane_Daussy/publication/3047 05082_De_l%27apport_du_Dictionnaire_raisonne_de_Viollet-le-Duc_a_la_connaissance_de_l%27ancienne_couverture_en_plomb_Chartres_Construire_et_restaurer_la_cat hedrale_XIe-XXIe_siecle_dir_A_Timbert_Villeneuve_d%27Asc/links/5777b17a08ae1b18a7e438fc/De-lapport-du-Dictionnaire-raisonne-de-Viollet-le-Duc-a-la-connaissance-de-lancienne-couverture-en-plomb-Chartres-Construire-et-restaurer-la-cathedrale-XIe-XXIe-siecle-dir-A-Timbert-Villeneuve-dAs.pdf

On y apprend que la cathédrale de Chartres a brûlé en 1836, qu’il a fallu 600 000 francs pour la restaurer avec une toiture en poutrelles de fer et fonte recouverte d’abord de zinc puis de cuivre. Que le tout a été fini en 1846, soit 5 ans plus tard.

Sans doute Macron s’en est inspiré !

Mais surtout il en ressort que la couverture des cathédrales (dont celle de NDDM) est en général en plomb, que cette couverture se décompose en élément appelés « tables », que ces derniers reposent sur un voligeage en chêne de 60 cm de long, de largeur variable et d’épaisseur de 1,8 cm (voir photo fig 13 du doc ou p.354), que Viollet-le-Duc lui même recommande la refonte des vieilles tables en plomb sur lit de sable.

Cette refonte a-t-elle eu lieu sur place même ? Les joints ont-ils été soudés in situ et non pas roulés ?

En tous les cas le peux vous assurer que de la volige de charpente est un truc ultra-sec de moins de 10% d’hygrométrie. J’ai démonté les fermettes de ma charpente et ses voliges (vieilles de 100 ans à peine). J’en ai fait un tas à 50 m de la maison et j’y ai mis le feu. Ca n’a pas mis des heures à démarrer !!!

Des flammes de 10-15m et qui avec le vent, atteignaient presque ma maison. J’en ai des frissons rétrospectifs ! J’ai failli m’appeler Régis ce jour-là !

Tout ça pour dire qu’il n’a pas fallu 300 litres d’essence pour démarrer cet incendie. Reprenons le rasoir d’Occam : l’explication la plus simple est souvent la meilleure. Et le bête oubli d’un fer à souder allumé me paraît tellement évident.

En ces temps de sous-traitance à outrance où les entreprises estampillées, agrées Monument Historique emportent le marché (avec des devis écrits sur parchemin pour faire plus MH : je plaisante) et où des exploités au SMIC, à peine formés, sont facturés comme spécialistes.

J’en mets ma main au ...


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