Christian Labrune Christian Labrune 19 avril 2019 18:16

une vraie République sociale, souveraine et fraternelle ?

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Oui, c’est bien ce qui nous manque depuis que le capitalisme triomphe partout, que l’URSS du grand Staline n’est plus qu’un lointain souvenir et que la Chine du Camarade Xi Jinping, trahison suprême, est en train de se convertir peu à peu à l’économie de marché capitaliste.

Je me souviens d’une époque pas si lointaine où les Berlinois de l’Ouest avaient encore cette solution, certes périlleuse, de franchir le mur qui les séparait de la liberté. Beaucoup y ont laissé leur peau, tirés comme des lapins par les soldats à la botte du capitalisme, postés dans les miradors, et qui les empêchaient de fuir. Mais la mort vaut mieux que l’esclavage. Une fois qu’ils avaient passé le mur de la honte, ils étaient accueillis les bras ouverts par les communistes de Berlin-Est et ils étaient tout de suite plus heureux que s’ils avaient réussi à entrer en paradis.

Où aller, aujourd’hui ? Comment fuir l’horreur et les persécutions qui nous rendent la vie impossible ? Allant acheter des cigares, il n’y a pas une heure, j’ai dû enjamber encore deux cadavres de gilets jaunes allongés dans le caniveau. C’est horrible ! Il resterait peut-être le Venezuela, mais il ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Des centaines de milliers de Colombiens et même de Péruviens affluent vers Caracas pour y trouver un meilleur sort. En tant qu’Européen, et même si je sais bien que le Venezuela est immensément riche et que j’y trouverais immédiatement de l’aide, j’ai scrupule à émigrer. Pourtant, j’y ai souvent songé. Mais la vraie solution, ce n’est pas de fuir le totalitarisme occidental pour trouver refuge au Venezuela ou à Cuba, c’est d’organiser la révolution mondiale qui fera de toute la planète une véritable Corée du Nord. Vive la Révolution ! Vive le communisme ! Ne perdons jamais de vue tous ces grands dirigeants qui ont su nous montrer la voie, du camarade Staline au très regretté Pol Pot, glorieux organisateur d’un Kampuchea devenu enfin démocratique.

En cette foi je veux vivre et mourir.


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