Sandro Ferretti Sandro Ferretti 25 avril 2019 16:32

Je ne l’ai jamais vu ni beaucoup écouté, mais il y avait comme une sympathie distante, une bienveillance qui se dégageait à l’entendre, de loin.

Comme un vieux cousin qui joue de la guitare les soirs d’été après les repas pour

faire mouiller les filles, mais que c’est pas Niagara quand même. On sait que le cousin, ce ne sera jamais une star, mais on ne veut pas non plus qu’on l’emmerde ni qu’on se moque de lui.

Comme beaucoup, il avait pris de l’ampleur sur la fin, à 65/70 balais.

De toutes façons, un type qui l’intelligence de s’entourer de textes de Jean Fauque et de compositions de Mickey 3D et Joseph d’Anvers ne peut pas être complétement mauvais.

Et si ces derniers ont accepté, c’est que le « mobby Dick », le maudit Dick, n’était pas le ringard que certains décrivent. Il parait du reste qu’il aimait beaucoup, comme Bashung, K.Dick et la SF.

Il faut écouter « Mister D », son dernier vrai album, en 2011, entre autres « Reverse » et « Désormais ».

Ca ne fait pas se relever la nuit, mais c’est une bonne musique de départementale, un bras à la portière, quand on n’est pas dans une Rolls blanche,sans le chien loup au regard un peu fou, et qu’on a juste le droit de se taire et fumer en regardant ses menottes aux poignets.

Epicétou.

PS ; Yep, Chris Kristofferson, ça le faisait, dans « Casey’s last ride ». Merci à Benchettrit de l’avoir remis dans les oreilles en bande son de « j’ai toujours rêvé d’être un gangster ».


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