velosolex velosolex 30 avril 2019 19:51

@Aristide
Sands doute que c’est pas simple et qu’un article que certains trouveront trop long ne permet pas d’être exhaustif. Comme je le dis plus loin, la production des années 30 est souvent très noire. Sans doute qu’une dizaine d’années après la guerre de 14, c’était pas facile d’être d’un grand optimisme. Le front populaire fut une éclaircie très brève, et « la belle équipe » est dans le ton de ces années la. Reste la grande poésie, la gouaille, un ton populaire, donnant un peu de couleur au fatalisme ambiant. Je parle de ce film en rapport avec l’esprit du front populaire, qui en 68 est cité souvent par les anciens. Les acquis de ce mouvement même s’ils furent anéantis en partie les années d’après restèrent en mémoire, et la preuve que le changement était possible, si le mouvement collectif le permettait. Les scènes de blocage d’usine, de parole libérée, sont étonnamment proches parfois de 36 à 68. Et l’on retrouve cet esprit sur les ronds points. Et tout autant dans cet art de la précarité et de l’éphémère, que sont les cabanes


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