Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 avril 2019 16:00

A l’auteur,

Bonjour et merci pour cette analyse très intéressante d’une situation qui, qu’elle plaise ou non, recueille ou non les suffrages, n’en constitue pas moins en Espagne comme partout ailleurs une réalité indiscutable qui monte à la vie politique, sociale comme économique.

Vous écrivez, à propos du parti Vox, que "ses dirigeants ont affirmé que l’identité culturelle, linguistique et religieuse de l’Espagne était menacée par « l’immigration musulmane ». Javier Ortega Smith, le poulain d’Abascal a déclaré : "Notre ennemi commun, l’ennemi de l’Europe, l’ennemi du progrès, l’ennemi de la démocratie, l’ennemi de la famille, l’ennemi de la vie, l’ennemi du futur s’appelle l’invasion islamiste".

Très franchement, il est difficile de leur donner tort tant il suffit de voyager en Espagne et d’ouvrir les yeux pour réaliser de quoi il retourne.

Vos commentateurs, que j’approuve, disent des choses difficilement contestables au regard des réalités qu’il suffit de constater en Espagne comme ailleurs :

Julien 30 :

Mon dieu c’est horrible, il ne répète pas le catéchisme des foldingues « progressistes », ceux qui parlent à longueur de temps de mâle blanc hétéro oppresseur, de « gender fluidité », de GPA et mariage pour tous, quel monstre fasciste !

Jonas :

"Le succès inattendu de Vox, un parti raciste, homophobe et anti-immigration, a ébranlé le monde politique espagnol, ce qui a obligé la droite et la gauche à durcir leurs discours et à s’éloigner du centre."

Vox n’est pas un parti raciste, il milite pour la protection du peuple espagnol contre l’invasion migratoire, essentiellement islamique.

vidéo, soit dit en passant, dont l’accès est largement empêché car sans doute susceptible de « heurter des sensibilités » ou de ne pas correspondre à la ligne officielle.

Qu’il y ait encore en Espagne beaucoup de gens qui demeurent sensibles à la devise de leur pays (« Plus Ultra ») comme à celle qui fait vibrer le patriotisme espagnol depuis la bataille de Lépante, faut-il préciser, n’a rien d’étonnant, franquisme ou pas, car dans le cœur de tout Espagnol il y aura toujours place, de quelque manière que ce soit, pour une Espagne, Une, Grande et Libre, et on ne saurait reprocher à un dirigeant politique comme Santiago Abascal d’aimer son pays et de vouloir lui conserver son...identité hispanique, chrétienne, catholique, espagnole.

« La más alta ocasión que vieron los siglos pasados, los presentes, ni esperan ver los venideros » (Miguel de Cervantes, combatiente en la Batalla de Lepanto, 7 de octubre de 1571), desarrollando una certera labor político-literaria de revalorización española, con el lema genuino « España Una, Grande y Libre »

http://www.filosofia.org/ave/002/b036.htm

Bien à vous,


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