Prudence Prudence 18 mai 2019 16:10

@Séraphin Lampion
SONDAGE ANTI-MACRON... OU SUR LA FRATERNITE ?
Comme en France ni le vote blanc ni l’abstention ne sont comptabilisé, et que cette élection est à la proportionnelle à un tour, chaque cote blanc, chaque abstention, rend moins crédible notre refus de la politique actuelle, car ceux qui diront « non » seront un pourcentage un peu plus faible des votants potentiels. C’est mathématique. L’affaiblissement sera le même d’ailleurs pour les « oui », mais le pouvoir s’en moque, car tout ce qu’il souhaite est de se maintenir au pouvoir. J’ai lu tous les commentaires de cette page. L’auteur de l’article que nous commentons finit par dire que pour sanctionner M. Macron, mieux vaut attendre la présidentielle. C’est dérisoire et ce n’est pas un argument. Je ne veux pas voir mes concitoyens recevoir des LBD jusqu’à la présidentielle : il y a urgence, à tous les sens du terme. J’en déduis donc de la part de l’auteur de l’article une volonté (inconsciente, c’est clair, et due à une pensée... trop peu claire) de protection du pouvoir, et cet article ne vaut pas mieux que la logorrhée de M. Branco lequel, se présentant comme opposant, est en fait, avec son conseil sur l’abstention, le défenseur ultime de ce pouvoir. L’élection qui vient est certes un sondage « anti-Macron », tout le monde l’a compris, mais aussi un sondage sur notre capacité à être fraternels et donc à être dignes de l’avenir. Combien voteront ? La réponse est peut-être : autant qu’il y en a qui aiment et ont compris la chanson « On est les oubliés », ou bien autant qu’il y en a qui ont vu la page « lemurjaune.fr » et en ont été révoltés. Il y a urgence : il faut sanctionner ce pouvoir sans attendre les présidentielles. Tout argument contre le vote est un argument finalement non fraternel. J’aurais honte, pour ma part, de soutenir un tel point de vue. Quant à savoir si cette fois, on nous fera « le coup de 2005 », je ne le pense pas, car nous sommes tous et toutes attentifs à ce que cela ne se répète pas, précisément. Donc, votons. Soyons confiants quant aux conséquences de notre vote qui aura d’ailleurs une dimension révolutionnaire, mais sans qu’il y ait davantage de blessés.


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