Voilà donc Rosemar dans son exercice favori. A partir d’un épiphénomène déduire l’état de délabrement des valeurs qui toucheraient notre société. Une compétition affligeante de chansonnettes ringardes c’est le signe de l’artificiel de nos sociétés.

C’est facile la logique de Rosemar. Vous prenez un fait insignifiant, anecdotique, une mode, un nouvel usage technologique, ... vous décrivez les potentiels excès du sujet. Facile, il existe toujours des usages ou des comportements excessifs. Dernière étape, notre société perd tout.

Comme Rosemar aime les vraies chansons, je n’hésite pas à lui donner le lien d’une chanson de Mouloudji : Tout fout le camp. Les derniers vers sont à méditer :

A quoi bon
A quoi bon hurler
A quoi bon
Quoi bon gueuler

A quoi bon
A quoi bon s’griser
A quoi bon
Quoi bon s’bomber

A quoi bon
Adorer la vie
A quoi bon
Quoi bon quoi qu’on s’dit

A quoi bon
Puisque c’est fini
Ou c’est moi p’têt’ moi qui vieillis

Les paroles sont là