pascal58
21 mai 2019 22:58
@pascal58
28/10/2015 : Le
général John Kelly, alors Commandant de l’United States Southern
Command (SouthCom), déclare que les Etats-Unis interviendront au
Venezuela en cas de crise humanitaire dans ce pays.
Avril 2016 : Le blocus financier commence. A partir de cette date, les institutions vénézuéliennes titulaires de compte bancaires à l’étranger se voient stipuler des restrictions pour la réalisation de paiement en dollars.
Avril 2016 (bis) : Dans
un rapport, le FMI sonne l’alerte sur la “catastrophe économique” au
Venezuela, générant ainsi des perspectives d’effondrement, d’inflation
et de pénuries qui légitiment les actions de guerre économiques menées
par Fedecamaras (MEDEF vénézuélien) et Consecomercio.
Mai 2016 : L’Assemblée
Nationale (en insubordination), majoritairement aux mains de
l’opposition, vote une loi qui annule tous les contrats pétroliers, les
investissements internationaux et l’émission de dette ; ce faisant, elle
prétend assécher toute injection d’argent frais dans l’économie du pays.
Mai 2016 (bis) :
La Banque Commerzbank (Allemagne) ferme les comptes de plusieurs
institutions vénézuéliennes dont ceux des banques publiques
vénézuéliennes et ceux de Pdvsa, l’entreprise pétrolière.
Juillet 2016 : La banque étatsunienne Citibank interdit á son réseau d’intermédiaires bancaires du Wolfsberg Group (un conglomérat qui regroupe des banques internationales d’envergure telles que Banco Santander, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs et JP Morgan Chase) d’opérer des transactions avec les institutions vénézuéliennes, dont la Banque Centrale du Venezuela.
Juillet 2016 (Bis) : L’indice
du risque pays EMBI, créé par la banque JP Morgan, situe le Venezuela
avec le plus haut risque du monde (2640 points), très supérieur à celui
de pays en guerre comme par exemple l’Ukraine. Mais JP Morgan a omis
d’intégrer le fait qu’en 2016 l’Etat vénézuélien a pu rembourser 6
milliards de dollars de sa dette externe ; la banque fait ainsi de la
variable du risque-pays sans étayage économique, une arme purement
politique.
Août 2016 :
La fermeture unilatérale des comptes d’intermédiaires bancaires oblige
le Venezuela à opérer à partir d’autres monnaies alors que la plupart
des devises obtenues par la vente de Pétrole sont en dollars. Le pays
subit de grosses pertes dues aux nouveaux coûts de transaction, de
change et des coûts opératifs.
Août 2016 (bis) :
La Banque Novo Banco (Portugal) informe l’Etat vénézuélien qu’elle ne
réalisera plus d’opération en dollars avec des banques ou des
institutions vénézuéliennes, á cause de la pression exercée par ses
intermédiaires bancaires.
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