Kapimo Kapimo 23 mai 2019 14:30

@Le421

Notre classe politique était jusqu’à Hollande très fortement soumise à l’influence des réseaux mondialistes (cf la réflexion de Fillon lorsqu’il était premier ministre à propos du Bildelberg : « ce sont eux qui nous gouvernent »). Néanmoins, les candidats étaient toujours issus de partis politiques (soi disant de courants de pensée UMP ou PS...) pour donner le change aux naifs. En ce sens, les hommes politiques avaient encore un semblant d’indépendance et de marge de manoeuvre vis-à-vis des réseaux susmentionnés, car ils tenaient les appareils qui semblaient nécessaires au succès politique. Cette indépendance se traduisait par exemple pour Fillon par une sensibilité sociétale catholique et une tendance à vouloir se rapprocher de la Russie (tout en respectant la doxa économique du mondialisme).
L’élection de Macron correspond au dynamitage de cette tradition, Macron ayant été porté et soutenu uniquement par les réseaux de pouvoir, sans le contrôle d’un appareil politique. En ce sens, Macron est l’homme qui met fin à la fiction de la politique animée par des courants de pensée (« pensez printemps ») : Macron, pour simplifier, c’est la prise de pouvoir directe par les banques, c’est à dire la fin de la fiction démocratique.


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