Hamed 29 mai 2019 19:31

@Mohammed MADJOUR

Je pense que vous brossez les traits généraux de la transition, vous n’analysez pas la situation algérienne ni vous ne montriez que la transition pourrait apporter un plus.

Par conséquent définir la transition dans son épistémé, c’est-à-dire l’esquisse générale d’une transition sera tout simplement un vœu pieux. et c’est la raison pour laquelle, après avoir lu votre écrit, je me suis dit que vous êtes évasif, vous parlez de transition, c’est bien, sans prendre en compte la faisabilité. 

Et, à mon sens, je pourrais même dire que la transition ne pourrait pas s’appliquer pour l’Algérie, pour la simple raison rien ne la défini comme une réponse à la crise algérienne. Une transition signifie un passage engendrant une adaptation à quelque chose. Mais l’Algérie à quoi elle doit s’adapter à une transition, si on suppose qu’elle entre dans une phase de transition ? 

Apprendre la démocratie durant cette transition ? Procéder à un redressement, comment ? Est-ce seulement avec les idées ? 

A mon sens, c’est un mot creux qui signifie tout et rien. L’Algérie n’est pas classe d’école qui a raté quelques chose, et pour la racheter, on lui ajoute 3 mois d’essai, d’apprentissage, pour passer à la classe supérieure. 

On peut parler d’une économie en transition. Un pays socialiste comme l’Algérie est passée d’une économie planifiée à une économie de marché, et encore il y a eu les forces historiques qui ont commandé cette transition.

Donc, Mohammed, il faut trouver mieux que le terme transition.

Cdl


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