Fergus Fergus 29 mai 2019 12:25

Bonjour, Paul Leleu

« c’est vrai que les gens peuvent se formaliser sur telle ou telle incartade de Mélenchon... mais d’un autre côté, c’est aussi pour cela qu’ils sont venus adhérer »

Pas si simple !

En 2012, année où Mélenchon a surjoué l’indignation et s’est complu dans les pugilats, il a séduit les électeurs radicaux mais a été incapable de mordre sur ceux du PS ; résultat : il a dévoré tout cru les différentes formations de la gauche radicale, mais sans pouvoir aller au-delà !
Tout cela, je pense l’avoir démontré dans un article du 25 avril 2012 intitulé Gauche de progrès : un échec en trompe-l’oeil.

En 2017, changement de registre : Mélenchon a joué l’apaisement et privilégié la pédagogie au conflit. Cette année-là , quasiment pas de clash avec les journalistes et une attitude presque constamment posée. Résultat, il a très largement phagocyté l’aile progressiste du PS.

Ces faits montrent clairement qu’il y a une corrélation entre le comportement de Mélenchon et ses résultats électoraux !


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