Fanny 30 mai 2019 01:36

Il n’y a pas de monopole dans l’industrie automobile. La Commission n’aura, à mon avis, rien à opposer à cette fusion.

Renault n’a jamais été « dominateur » dans l’Alliance avec Nissan. Ghosn donnait plutôt l’impression aux salariés de Renault de gérer l’Alliance en faveur de Nissan. Ghosn a été viré car ses projets d’évolution de l’Alliance ne convenaient pas à une partie puissante des acteurs japonais (avec peut-être un coup de pouce des Américains, comme le soupçonne une journaliste japonaise : la géopolitique n’est jamais loin de l’industrie automobile).

Sauf tremblement de terre dans le secteur automobile et des alliances, Nissan n’aura d’autre choix que de suivre. L’Alliance de Renault avec Nissan est allée trop loin (20 ans de mises en commun) pour que Nissan puisse envisager de la dissoudre. Nissan pourra exiger certains aménagements des règles du jeu et obtenir des garanties concernant son identité et son indépendance, mais l’essentiel qui concerne la mutualisation des coûts gigantesques de développement de la voiture du futur, ainsi que la mise en commun de certains organes mécaniques, ce qui motive réellement ces alliances, ne saurait être mis en cause par Nissan.


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