Aristide Aristide 31 mai 2019 09:46

L’auteur en fait des tonnes sur un des personnages assez ridicule de Mai 1968. Un Mai 68 qui avait une tout autre dimension que l’étalage des états d’âme de quelques jeunes en recherche de notoriété par un engagement contre le milieu social de leurs parents.

Voilà donc qu’il aurait des comptes à rendre à l’Histoire, dixit. Comment ? Cohn-Bendit, l’Histoire avec un grand H. Cette création médiatique de l’époque n’a pas déçu, il était déjà un intellectuel en recherche d’une notoriété pour se poser, bien se poser. Il a joué à ce petit jeu du révolté et de l’anarchiste au moment où il fallait être devant, il n’a pas été le seul les Geismard, Sauvageot, Krivine, Goupil, ... se sont autoproclamés les leaders d’un mouvement aussi disparate qu’éphémère.

Dans le mouvement des Gilets Jaunes, les Nicolle, Cauchy, Drouet, ... ne sont plus seulement en première ligne des manifestations, ils sont invités permanents des chaînes d’information qui ont remplacées les reportages en direct des radios périphériques comme ont disait à l’époque. Il faut être vu.

Peu importe les dérives de ces baudruches de 68 ou de maintenant, il ne sont que des créations médiatiques avec un immense appétit à la notoriété. Le discours est le même, ils sont là assis sur leur prétention, mais à les entendre ce n’est pas important, c’est le mouvement qui l’est, il ne sont que l’expression du mouvement. Foutaise.

Mai 68, ce n’est pas Cohen-Bendit, ni tous les autres pitres, c’est cette ouvrière de Wonder qui ne veut reprendre le travail malgré l’exhortation des syndicats qui viennent de signer avec la direction « Non, je ne rentrerai pas ... ». Voici le lien vers un film "La reprise du travail aux usines Wonder". Ironie de l’histoire, Wonder sera « repris » par une autre figure médiatique Bernard Tapie. 

Sur la farce de TF1 : Cohn-Bendit manipule les propos de Collard, il est fidèle à sa ligne de conduite qui n’a jamais changé : il faut être vu. Il n’existe que par les médias, et comme les célébrités des émissions de télé-réalité, il tomberait dans un oubli complet si le plus souvent possible, il n’apparaissait. Si par chance, il peut provoquer ou passer pour une victime, il ne manque jamais de telles opportunités.

Le « tu es de trop » était la dénonciation de la double représentation de LREM sur le plateau de TF1, alors qu’un autre politique de LREM est là. Collard conteste sa présence en tant que conseiller de Macron alors que TF1 le présente comme « témoin » pour sa « science » sur l’Europe. 


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