S’il n’y avait eu l’apport de grands mathématiciens du « monde
arabe » on en serait peut-être encore à
compter avec des abaques
La transmission de ces savoirs mathématiques vers l’Europe, on la doit principalement à un italien
Leonardo Fibonacci (v. 1175 à Pise - v. 1250).
« S’il
est connu pour la suite de Fibonacci, il joue surtout un rôle d’une
importance considérable en faisant le lien entre le savoir mathématique
des musulmans, notamment des chiffres indo-arabes, et l’Occident ».
On lui doit d’avoir été l’auteur du
Liber abaci écrit en 1202 que l’on peut traduire en Livre du calcul ou Livre de l’abaque.
Trois siècles plus tard, au début du XVI° siècle, les méthodes de calculs font encore débat en Europe.
Abacistes et algoristes : illustration du livre de Georg Reisch,
Margarita philosophica cum additionibus novis, Basilae, Schottus, (1508)