Stratediplo 6 juin 2019 01:19

Je vous remercie pour votre avis mais je ne le partage pas. La destruction du prix du pétrole par l’axe atlantique (au moyen notamment du vol du pétrole syrien vendu par la Turquie) pour « punir » la Russie de son acceptation du retour de la Crimée n’a pas encore atteint le peuple algérien, même si elle a effectivement affaibli le gouvernement obligé de puiser dans ses grandes réserves financières. Quant à la nouvelle déstabilisation du pays, elle était certainement en projet depuis la normalisation du début des années deux-mille, a fait l’objet de quelques tentatives au moment de la déstabilisation de l’Egypte, la Tunisie, la Libye et le Mali (avec des résultats concrets en 2011). Pour mémoire, l’attaque d’In Amenas a eu lieu en janvier 2013, un an et demi avant l’abattement des cours du pétrole. Comme je l’ai exposé précédemment cette déstabilisation a fait l’objet de travaux préparatoires depuis que l’Algérie s’est affirmée comme le dernier obstacle au déversement de l’Afrique en Europe. Vous avez vu le lancement de la campagne médiatique atlantico-uniopéenne contre la politique algérienne de refoulement de l’immigration (et de la migration transitaire) illégale l’année dernière. Et les actions et déclarations agressives du Maroc et de la Tripolitaine envers l’Algérie, depuis l’année dernière notamment, n’ont rien à voir avec les cours du pétrole, pas plus que les préparatifs militaires et paramilitaires commencés l’année par l’Alliance Atlantique au Maroc, exposés par exemple par Algérie Patriotique (www.algeriepatriotique.com/2019/03/13/un-plan-de-destruction-de-lalgerie-est-entre-en-action-a-partir-du-maroc/).


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