Eric F Eric F 9 juin 2019 12:26

@samy Levrai
Tous les pays, même le plus indépendant du monde, sont néanmoins contraints d’une part, par les traités internationaux, et d’autre part, par l’environnement économique mondialisé.
-Nous faisons nos lois, certaines d’entre elles sont dérivées ou influencées par des directives de l’UE. Sauf que ce n’est pas 80%, mais de l’ordre de 20% qui dérivent de décisions de l’UE (réf1) (réf2)
-Nous avons notre justice, la CEDH ne dépend pas de l’UE mais du Conseil de l’Europe (47 états), et nous avons signé la convention -on peut en être exclu ou s’en retirer-
-Concernant la monnaie, il y a eu un traité approuvé par referendum pour fonder une monnaie européenne, sur instigation principale de la France
-Concernant les conflits, la France quoique membre de l’OTAN avait refusé de participer à la guerre d’Irak (certains membres de l’OTAN ne sont pas membres de l’UE, et la Suède, l’Autriche et la Finlande ne font pas partie de l’OTAN). Il y a notamment une étroite coopération militaire bilatérale avec le Royaume Uni, qui ne sera pas affectée par le Brexit.

Donc on peut se retirer de l’euro ou de l’Otan voire de la CEDH tout en restant dans l’UE, ou bien sortir de l’UE tout en faisant partie de l’OTAN, de la CEDH, et même de Schentgen (Suisse). Il faut ajouter le FMI, la Banque Mondiale et l’OMC.
Concernant le CETA, sa ratification est subordonnée à celle des parlements nationaux (en France prochainement)
L’UE n’est donc pas l’alfa et l’oméga des interdépendances, les Parlements Nationaux ratifient les traités. Effectivement on pourra sortir de certains traités extérieurs en quittant l’UE, mais les ayant ratifié il faudra explicitement les dénoncer.


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