Hervé Hum Hervé Hum 12 juin 2019 15:08

@nono le simplet

Relisez vous, si en décembre 43 personne n’est encore sûr que ça fonctionne, ils savent déjà combien de temps minimum cela nécessite et combien on peut en construire, puisqu’ils sont en train de la faire et qu’il n’y a pas 36 ni même deux manières pour en construire. Il fallait beaucoup de moyens humains pour faire les calculs et de ressources matérielles. De plus, si on sait où trouver le bateau pour le saboter et où bombarder, c’est qu’on savait de l’état des recherches ! Mais même sans cela, on savait qu’ils ne pouvaient pas avoir beaucoup d’avance, puisque la théorie et les moyens techniques étaient nouveaux et avec toutes les incertitudes que vous rappelez.

 Cela prouvait surtout qu’ils ne l’avaient pas encore et leur donnait une très bonne indication du temps qu’il leur restait pour qu’elle soit opérationnelle. Surtout après le sabotage et bombardements.

Sinon, c’est vous qui parlez de sérénité et d’indifférence, mais au vu de toutes les informations qu’ils disposaient, ils savaient très bien à quoi s’en tenir et pouvaient donc en retirer une relative sérénité, sans indifférences.

En 43, la messe est déjà dites sur la capacité de l’Allemagne à gagner la guerre et même à défendre ses frontières face à une armada qui ne cessait de grandir, quand la leur ne cessait de s’affaiblir. Seule se posait alors la question de savoir comment se partager le monde et sur quels rapports de forces.

Maintenant, il est effectivement difficile de dire si une autre stratégie militaire aurait été moins coûteuse en hommes. Par contre, diplomatiquement, on peut penser qu’avec une promesse d’amnistie pour les généraux, Hitler aurait pu être bien plus vite liquidé par eux et la guerre finit avant même d’atteindre Berlin..


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