Fergus Fergus 11 juin 2019 09:42

Bonjour, Elliot

« Le mouvement souffre en fait de sa structure gazeuse, ce n’est pas moi mais les militants qui le disent et, bien que pensé à l’origine comme un progrès, c’est devenu son handicap »

En effet, et j’ai eu l’occasion de l’écrire naguère. Comme je l’ai écrit à propos des Gilets jaunes, incapables de se structurer et d’élaborer une plateforme commune. Cela ne peut pas fonctionner dans la durée.

Ces considérations faites, le plus urgent est de clarifier la ligne politique entre les deux tendances  populiste et unioniste, pour faire simple  qui déchirent le mouvement. Comme il est urgent de revoir le management et la communication de LFI. Ce qui ne signifie pas qu’il faille débarquer Mélenchon, mais probablement lui donner un rôle de « père » plus en retrait, à mon avis.

Un mot encore à ce sujet : au risque de me répéter, je réaffirme ici que le comportement de Mélenchon a toujours eu une influence déterminante sur des électeurs dont bien peu, il faut le reconnaître, ont lu l’Avenir en commun :

Mélenchon dans le bruit, la fureur, les clash et le clivage, cela donne un score de 11 % à la présidentielle de 2012 et de 6,3 % au Européennes de 2019. Autrement, cela ne touche que des électeurs venus de la gauche radicale, et cela fait fuir les autres.

Mélenchon dans le rassemblement et une forme de « force tranquille » servie par ses qualités de tribun et de pédagogue, cela donne 19,56 % en 2017. Pourquoi ? Parce que cette stratégie de communication mord sur l’aile fauche du l’électorat socialiste.

Bref, les militants de LFI ne peuvent éviter une réflexion stratégique approfondie le mode de fonctionnement du mouvement et sa manière de parler aux électeurs !


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