JMBerniolles 11 juin 2019 20:41

C’est une mode actuelle de refaire l’histoire, c’est pratique évidemment, donc on nous sert ici le combat « emblématique » des Lips…  

Cette tentative d’ « autogestion » n’est pas du tout emblématique, elle est au contraire très démonstrative de l’échec de l’ « autogestion », le gestion par un collectif ouvrier en l’occurrence.

Avant cet épisode Lip était une entreprise horlogère à la pointe de la technologie dans le domaine qui faisait l’admiration de ses concurrents, notamment suisses. Sa descente aux enfers a commencé avec cette prise du pouvoir gestionnaire par une poignée d’incompétents obtus. Bien entendu ce n’est pas la version du NPA mais le résultat désastreux est là pour étayer cette vérité.

Le programme l’Avenir en commun est fait de bric et de broc, sans vraie cohérence, parce que c’est l’assemblage de textes issus de groupes très restreints et où peu de participants maitrisaient le sujet (le groupe énergie rassemblait environ 100 personnes sous la direction de Jean-Marie Brom qui a écrit le texte et beaucoup étaient très loin de comprendre toutes les données et implications des choix). L’axe du programme est particulièrement absurde : l’ écosocialisme.

Absurde parce que la véritable écologie, enfin la défense de l’environnement, ne peut être politique, alors que le socialisme l’est complètement.

Il est clair qu’un mouvement comme Phi qui fonctionne un peu comme une secte, un Gourou et un texte d’ « évangiles », ne peut qu’avoir des problèmes avec les jeux de pouvoirs et ses ideological-zombified members. 

Il est évidemment plus facile de voir de l’extérieur les problèmes et contradictions qui plombent ce mouvement Phi. Mais maintenant ses militants les ont devant eux.


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