simazou 13 juin 2019 15:01

Norman Finkelstein, c’est un juif antisémite, il est connu pour son essai L’Industrie de l’Holocauste publié en 2000, terme par lequel il désigne les organisations et les personnalités juives (notamment le Congrès juif mondial ou Elie Wiesel) qui selon lui instrumentaliseraient la Shoah dans un but politique (soutenir la politique israélienne) ou mercantile (obtenir des réparations financières de la part de l’Allemagne). Il a cru pouvoir s’enrichir sur le dos des juifs avec son premier navet, toute sa famille l’a renié ainsi que ses amis, il n’est plus exploitable dans sa haine d’Israël. Tout le monde a compris à la fin que c’est du n’importe quoi, il a perdu son job de prof, il est dans la misère totale,

Depuis soixante dix ans, sans relâche, les médias du monde entier se focalisent sur ce conflit.

« L’antisionisme n’est pas l’antisémitisme », nous a-t-on répété sans cesse. Un tel slogan – repris d’ailleurs par des Juifs de gauche et d’extrême gauche – signifie en réalité, que l’antisémitisme peut se donner libre cours dès lors qu’il est drapé dans les plis du drapeau antisioniste.

Hitler les appelait les “Juifs Utiles”, Staline en faisait grand usage et notre bonne gauche européenne semble en avoir autant que les djihadistes et des kamikazes. De quoi au minimum être qualifié d’idiot utile à la cause des nombreux ennemis du peuple juif.

On ne présente plus ce que l’on appelle communément les « alter-juifs ». N’existant qu’en opposition ferme à la très grande majorité du peuple israélien, ils se prévalent de la morale, imposent leur vision des droits de l’homme primant sur ceux de la collectivité, affirment leur idéologie comme étant salvatrice, délégitiment les opposants à leur doctrine et si cela ne suffisait pas à convaincre ils accusent à tout va, quitte à mentir. Comme l’a expliqué le journaliste antisioniste Gideon Levy du journal Haaretz : même si l’affaire Al-Doura est une mise en scène, ce n’est rien par rapport au nombre d’enfants palestiniens tués par les soldats israéliens.

Le « Juif honteux » ne doit pas être compris ici au sens habituel de Juif dissimulant son origine, mais comme désignant des Juifs déclarant qu’« en tant que Juifs » ils dénoncent Israël et le sionisme, car la situation en Palestine les emplit de « honte ». Ce comportement des « Juifs honteux » a un penchant méprisable pour l’auto promotion.

L’effort de déligitimation fait valoir non pas qu’Israël se comporte mal ou qu’il devrait s’abstenir de telle ou telle activité, mais qu’il n’a pas le droit d’exister du tout et / ou que le peuple juif n’existe pas.

Comme l’a souligné R. P. Droit : Alain Badiou n’aime les Juifs que s’ils se nient. Inversement, les modèles de bons juifs, ne peuvent être que Saint Paul, Spinoza, Marx, Trotski, c’est-à-dire les juifs qui n’ont pu vivre et penser leur « universalisme » qu’en niant leur identité juive et en prônant la disparition du peuple juif comme tel.

Léo Pinsker notait avec angoisse que quoique les Juifs fissent on les qualifiait de problème pour mieux les en blâmer : Pour les vivants », le Juif est un mort, pour les nationaux un étranger et un errant, pour les possédants un mendiant, pour les pauvres un exploiteur et un millionnaire, pour les patriotes un apatride, pour toutes les classes un concurrent haï.


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