… avec la complicité d’un État plus soucieux de maintenir des emplois indignes… La plupart du temps, le centre d’appel n’est pas en France, alors… J’ai eu à faire à un africain francophone, mais avec un léger accent anglais (Kenya ?) - Des asiatiques opérant dans un boucan infernal (combien sont-elles dans la pièce ?) - Des marocains (beaucoup de centres d’appels là-bas). Quand à savoir d’où ça vient d’après le numéro, de plus en plus de 09 (box internet) bien anonymes.

Comme l’a signalé keiser, les sonneries différenciées sont bien utiles et pas seulement pour ces harceleurs : ça permet aussi, sans même se déranger, de savoir si c’est un bon pote qui appelle ou belle-maman… La couleur de l’affichage écran est réglable aussi : j’ai quelques rouges…

Perso, tout dépend de ma disponibilité (comprendre mon humeur). Ça commence souvent au petit déj’. Là, j’ignore totalement : tant que je n’ai pas avalé mon premier seau de café, je ne suis disponible pour personne. Après, et en cas d’humeur joueuse, je peux mettre en marche différents ‘’profils’’.

- L’étranger, qui veut bien causer mais qui ne parle pas français. Pour moi, c’est l’allemand, imparable ! (je ne conseille pas l’anglais, ils le pratiquent tous plus ou moins).
- Le psychotique « je sais pourquoi vous m’appelez, je sais qui vous êtes vraiment… ». Assez efficace…
- La femme de ménage (forcément immigrée…). Ma fille adore faire ça.
- Et bien sûr, l’arme absolue : le vieux sourd.

A par ça, je constate une nouvelle technique : ça sonne, vous décrochez et, dans un premier temps… il n’y a personne. L’interlocuteur (trice) n’arrive qu’au bout de quelques secondes, et débite son argumentaire complètement speedée, sans vous laisser en placer une. Je pense que la machine à faire les numéros lui en balance un toutes les X minutes, à elle d’en avoir fini avec le précédent (ou pas). C’est complètement fou !