Christian Labrune Christian Labrune 22 juin 2019 10:12

Tout ce que je peux dire, sans invoquer la montée des océans et la calotte polaire qui avait déjà complètement disparu en 2015 conformément aux prédictions des spécialistes, c’est que le climat a quand même effectivement changé à Paris ces dernières années.

En 2004, j’avais dû acheter un climatiseur. Je l’ai fait fonctionner, pendant à peu près cinq ans, durant une vingtaine de jours chaque été. Il y a trois ans, j’avais regretté de l’avoir installé (ce qui implique le bricolage et la condamnation d’une fenêtre) parce qu’il n’avait servi que durant trois ou quatre jours. Même situation l’année suivante, et l’an passé, je ne l’ai même pas installé  : jusqu’à 28°, un ventilateur est bien suffisant. C’est donc bien qu’il fait de plus en plus chaud, comme on aura pu le constater encore avec la terrible canicule que nous venons de connaître à Paris ces dernières semaines.

Par ailleurs, des études tout aussi « scientifiques » que celles du GIEC font observer que la configuration des champs magnétiques solaire (je n’en dirai pas plus parce que je suis là-dessus tout à fait incompétent) devrait, vers 2030, nous faire entrer dans une situation très comparable à celle du « petit âge glaciaire » qui avait produit durant une cinquantaine d’années, avec un pic au début du XVIIIe siècle, des hivers particulièrement rigoureux : le pinard, en 1709, gelait dans les carafes sur la tables de Louis XIV !

C’est très probablement parce que les écologistes, au début du XVe siècle, avaient pris des mesures beaucoup trop sévères pour interdire l’utilisation du pétrole et des ressources fossiles afin de limiter le CO2 responsable, dès le XIe siècle, de ce spectaculaire optimum climatique médiéval qui avait permis d’étendre, dès le XIIIe siècle, la culture de la vigne jusqu’au Sud de l’Angleterre.

Ajoutons que depuis 2.5 millions d’années, les périodes chaudes de vingt mille ans tout au plus ont succédé 17 fois, avec une régularité de métronome, à des périodes glaciaires de plus de cent mille ans. Nous sommes donc à la fin de la période chaude qui a vu, dès le néolithique, se développer au Proche-Orient les grandes civilisations. Ce qu’il y a devant nous, c’est donc le plus grand froid, et peut-être quelques accidents très spectaculaires et aggravateurs causés par l’éruption de grands volcans (Yellowstone, Champs phlégréens) dont la chambre magmatique est déjà pleine à craquer. 


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