Fergus Fergus 24 juin 2019 09:21

Bonjour, gruni

Intéressant. Mais même si l’activité humaine n’est responsable qu’à 40 % du réchauffement climatique, c’est 40 % de trop.

Il y a quelques jours, en Italie, j’ai rencontré des gens très inquiets pour l’avenir des productions agricoles dans des régions menacées d’aridification. « Dans quelques années, le Lazio (région de Rome) ressemblera au Basilicate ! » affirmaient-ils.

Et il y a quelques semaines, c’est avec des viticulteurs cadurciens que j’échangeais sur les effets dudit réchauffement climatique ; et eux aussi étaient inquiets : « Au train où vont les choses, notre vin va atteindre les 15°, ce qui rendra notre production invendable » constataient-ils.

Et comme pour leur donner raison, plusieurs vignes sont en cours d’implantation en Bretagne, dont l’une, pas très loin de chez moi, à l’initiative d’un Français revenu tout spécialement d’Australie où il était responsable de chai durant des années ; celui-là croit dur comme fer que le futur vignoble breton a de l’avenir. 

Un mot encore sur les événements climatologiques exceptionnels du passé. Oui, ils ont eu lieu, mais rien ne démontre qu’ils se sont inscrits dans un phénomène durable. Or, nous vivons actuellement une période qui accumule ces années exceptionnelles sur une durée extrêmement courte, d’où les justes inquiétudes des populations potentiellement exposées à des changements radicaux. 


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