njama njama 26 juin 2019 00:00

@Yann Esteveny

Tel que je comprends cette loi Gayssot il serait (seulement) prohibé de nier le génocide des Juifs. D’être négationniste sur cette question qu’il aurait existé ou non, voire même d’être révisionniste.
Soit, bon ok, actons pour le génocide, qu’il y eut « à un moment donné » une volonté d’extermination des Juifs qui aboutit à en occire un certain nombre.

L’histoire du génocide quelle que fut son importance n’explique pas pour autant la guerre, ni le pourquoi de cette guerre, quelle que soit la façon dont on retourne la question sous cette grille de lecture qui nous fait aboutir dans un cul-de-sac. Si le génocide est un fait, que l’antisémitisme traversait peu ou prou les nations en Europe, il n’apporte pas de sens à l’histoire. Néanmoins on peut se permettre d’en discuter, et de se poser très légitimement la question de savoir « à partir de que moment » cette volonté politique du régime nazi (en guerre) se serait exprimée, manifestée, organisée, puis réalisée.
Là j’ai eu beau cherché, cherché, je ne trouve rien de rien avant la conférence de Wannsee début 1942. Pas même une allusion dans Mein Kampf. Ce qui sous-entend bien évidemment que c’était sans rapport avec l’idéologie national-socialiste et dans un supposé ADN de son programme politique, mais bien au contraire purement lié au contexte de la guerre, mais surtout à l’échec de la conférence d’Evian en 1938 (donc avant guerre) que les sionistes se sont ingéniés à faire capoter, en même temps que aucun État participant à cette conférence (la communauté internationale de l’époque) ne voulait des Juifs qui cherchaient à quitter l’Allemagne ou la Pologne ou d’autres lieux.. Ni l’Angleterre, ni les USA, ni la France, ni personne...


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