eddofr eddofr 27 juin 2019 16:32

Je n’ai rien de particulier contre Bernard Arnault, je n’en connais que ce que je lis, de temps en temps, dans la presse généraliste ou ce qu’on me donne à voir dans la lucarnes à illusions.

Tant qu’il ne contrevient pas manifestement à la loi de la république, je n’ai aucune raison de lui en vouloir personnellement.

Pourtant, je m’interroge sur un système qui permet à un individu, quel que soit son mérite d’atteindre une tel fortune.

Tout travail mérite salaire, certes, mais existe-t-il un travail qui mérite 100 milliards, quand bien même seraient-ils cumulés sur le temps de toute une vie ?

Et comment peut-on atteindre une telle fortune sans « se salir un peu l’âme » ?

Comment ne vient-il pas à l’esprit de cet individu de tourner son regard vers ceux qui ont contribué et contribuent à faire sa fortune et à partager avec eux le fruit de leur travail ?

Non, je ne le hais ni ne le jalouse, mais je ne l’admire pas non plus.

J’admire un Ellon MUSK (aussi « caractériel » soit-il) qui fait fortune sur une idée de génie (zip2, paypal) et la remet en jeu sur des projets un peu fous (spaceX, Tesla).

J’aurais pu admirer un Jeff Besos (Amazon, Blue Origin) s’il n’était pas devenu la première fortune mondiale en sous-payant et en maltraitant les salariés d’Amazon.

Je n’ai aucune raison d’admirer un Bernard Arnault, un héritier dont l’activité a principalement consisté à acheter le contrôle de groupes et holdings et à se débarrasser des branches les moins lucratives (en prenant au passage quelques subventions, et en mettant finalement pas mal de monde au chômage, cf. le groupe Boussac) pour concentrer les actifs les plus lucratifs et donc cueillir le fruit du travail de génies disparus aux héritiers médiocres, ou moins bons « gestionnaires », ou moins chanceux ou moins « introduits ».


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