Étirév 29 juin 2019 10:32

« Elle (l’histoire) se résume le plus souvent à un récit partisan et se trouve être l’un des enjeux de la comédie politique », effectivement.
Et le mensonge ne date pas d’hier puisque de grandes Œuvres et de grands artistes, poètes n’ont jamais cesser de le rappeler :
Entre autres, Dante et sa Divine Comédie, Jules Michelet lorsqu’il dit : « L’Histoire tombera et se brisera en atomes dans le courant du XXe siècle, dévorée jusque dans ses fondements par ceux qui rédigent ses annales », Honoré de Balzac qui rappelait que : « Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements » ou bien Joseph de Maistre qui, carrément, affirmait : « L’Histoire est une conspiration permanente contre la vérité ».
Il est encore des gens naïfs qui croient que l’histoire est le récit exact des faits du passé. Ils semblent ignorer que le monde est, depuis longtemps, régi par le mensonge et que le désordre de la société actuelle en est la conséquence.
Il est curieux d’étudier comment cet ordre de choses a commencé, quels ont été les mobiles des premières erreurs voulues, et quels hommes, les premiers, ont eu l’audace de les écrire.
A toutes les époques, il y a eu des partis qui, voulant s’emparer d’un pouvoir auquel ils n’avaient pas droit, ont appuyé leurs prétentions sur une idée, un système, une théorie religieuse ou sociale, qu’ils ont propagée par violence, par fraude ou par ruse. Deux moyens furent notamment employés pour faire disparaître les témoignages gênants de la splendeur du régime antérieur qu’on venait renverser : la destruction et l’altération des textes.
Cependant, si nous sommes, éventuellement, aujourd’hui, à la veille de la fin d’une histoire, nous somme également à l’aube d’une nouvelle. Car la fin de l’ancien monde sera aussi le commencement d’un monde nouveau.
Dans son ouvrage sur Jehanne d’Arc (1910), Léon Denis écrivait ceci : « Sachez-le : une révolution plus grande que toutes celles qui se sont accomplies dans le monde est commencée, révolution pacifique et régénératrice ; elle arrachera les sociétés humaines aux routines et aux ornières, et élèvera le regard de l’homme vers les destinées splendides qui l’attendent.
« Les grandes âmes qui ont vécu ici-bas reparaissent ; leurs voix retentissent ; elles exhortent l’homme à se hâter dans sa marche. Et l’âme de Jeanne est une des plus puissantes, dans la foule de celles qui agissent sur le monde, qui travaillent à préparer une ère nouvelle pour l’humanité. C’est pour cela que la vérité s’est faite à cette heure précise, sur le caractère de Jeanne et sur sa mission. Et par elle, par son appui, avec l’aide des grands Esprits qui ont aimé, servi la France et l’humanité, les espérances de ceux qui veulent le bien et cherchent la justice s’accompliront. »
« La légion radieuse de ces Esprits, dont les noms marquent, comme des foyers de lumière, les étapes de l’histoire, les grands initiés du passé, les prophètes de tous les peuples, les messagers de vérité, tous ceux qui ont fait l’humanité avec des siècles de travail, de méditation, de sacrifice : tous sont à l’œuvre. Et au-dessus d’eux, Jeanne elle-même, Jeanne nous conviant au labeur, à l’effort. Tous nous crient : Debout ! non plus pour le choc des épées, mais pour les luttes fécondes de la pensée. Debout ! pour la lutte contre une invasion plus redoutable que celle de l’étranger, la lutte contre le matérialisme, le sensualisme et toutes leurs conséquences : l’abus des jouissances, la ruine de tout idéal ; contre tout ce qui, lentement, nous déprime, nous énerve, nous affaiblit, nous prépare à l’abaissement, à la chute. Debout ! travaillez et luttez pour le salut intellectuel et le relèvement de notre race et de l’humanité ! »


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