Marc Dugois Marc Dugois 4 juillet 2019 11:50

@Sparker

J’apprécie que nous nous retrouvions dans le respect de l’autre car vous dites deux choses essentielles à mes yeux :

Le sujet personnel collectif est très intéressant et très d’actualité.

La « solution » est devant, pas derrière, aussi troublant et déstabilisant que cela puisse être…. Je rajouterais « ou paraître ».

Là où j’ai plus de mal à vous suivre, comme j’ai plus de mal à suivre un de mes amis qui s’est présenté aux législatives sous l’étiquette France insoumise et un autre qui a fait la même chose se sentant bien au Rassemblement national, c’est quand on retombe dans des ping pong fachos-gauchos apparemment reposants mais terriblement stériles, la bonne foi n’étant pas l’apanage d’une seule approche. Je crois même que les approches s’appauvrissent en ne s’enrichissant pas de celle de l’autre. J’ai donc nettoyé ce que vous avez écrit de désobligeant entre les lignes pour ne retenir que les problèmes sérieux que vous soulevez :

L’état, la famille, le devoir, les priorités ont beaucoup sacrifié au siècle passé et, comment dire, y’a comme une aversion à l’embrigadement qui a fait son chemin.

L’individuation et l’émancipation feront, à termes, de meilleurs parents, si tant est que la parentalité bipolaire soit une forme aboutie, ce dont je doute, comme de la nation et de la famille… Cela forme un peu un tout qui ne me semble plus en adéquation avec les impératifs de l’évolution. De beaux outils de manipulation par de soi-disant « évidences naturelles »... au service de l’orgueil humain et de ses volontés de pouvoir et de puissance.

Je crois que vous avez raison quand vous remarquez que le collectif a pris trop de place au siècle dernier par ses trois drames que sont le fascisme, le communisme et le capitalisme et que ce collectif est souvent devenu embrigadement, poussant les individus à s’en défendre dans l’hypocrisie et la dissimulation. Une émancipation est donc pour moi absolument nécessaire mais pas l’individuation qui est facilement une négation du collectif et de ses contraintes.

Les devoirs d’état sont une nécessité absolue de survie de toute collectivité mais réduire la vie des hommes et des femmes à leurs devoirs d’état est aussi stupide que de nous réduire à consommer et à respirer comme le fait encore le capitalisme.

Mais pour avancer il va falloir à la fois, « en même temps » dirait notre monarque du moment, constater que la vie non précédée de la survie est un rêve adolescent, et que la survie seule est une absence dramatique et insupportable du sens de la vie.

C’est ce « en même temps » qui a plu aux électeurs tellement il est plaisant mais qu’il faut faire sortir du mensonge en le travaillant.

 

Déjà comment peut-on expliquer ici que certains freinent des expressions ? Qu’un article ne soit pas publié s’il n’intéresse personne, c’est une évidence. Qu’un minimum de modérateurs (combien ?) trouvent un article intéressant pour qu’il soit publié, c’est le bon sens. Mais que certains soient pris au sérieux en disant que telle expression ne doit pas être connue, n’est-ce pas commencer à déraper dangereusement vers un totalitarisme et une dictature ? Est-il interdit de dire l’évidence que les ethnies humaines doivent être protégées au moins autant que les espèces animales et végétales ?


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