bonjour,
Pour compléter plus politiquement empruntons encore un peu au sénateur Victor Hugo, « fin de la grande tirade » que l’on oublie trop souvent
Quelques vers légèrement transformés quant aux lieux géographiques :
"Car la France se meurt, car la France s’éteint,
Ton globe qui brillait dans ta droite profonde
Soleil éblouissant qui faisait croire au monde,
Que le jour désormais se levait à Paris,
Maintenant, astre mort, dans l’ombre s’amoindrit,
Lune aux trois quarts rongés et qui décroit encore,
Et que d’un autre peuple effacera l’aurore !
Hélas ton héritage est en proie aux vendeurs.
Tes rayons ils en font des piastres : Tes splendeurs,
On les souille ! Ô géant ! Se peut-il que tu dormes ?
On vend ton spectre au poids ! Un tas de nains difformes
Se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi ;
Et l’aigle impérial, qui jadis, sous ta loi,
Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme,
Cuit, pauvre oiseau plumé dans leur marmite infâme.
Sur la cuisson je remercierais volontiers ceux qui permettraient de reconstituer la recette, actuellement introuvable, du « homard messidor » !
il y aura bientôt des sénatoriales ! l’actuel ministre de l’environnement franchira-t—il le seuil du palais du Luxembourg, pour siéger à la place de Victor Hugo ?
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