Le mensonge d’Etat s’invite dans le livret de Famille.
Alors que le
projet d’ouvrir la PMA aux couples de lesbiennes n’a pas été encore
voté, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, a annoncé que l’acte de
naissance mentionnerait les termes de « mère » et de « mère » pour désigner
le couple, présumé avoir enfanté l’enfant.
Ainsi donc un enfant pourrait-il avoir deux mères.
Comme
nous a prévenu Platon : "La perversion de la cité commence par la
fraude des mots". Albert Camus a repris l’idée, dans cette phrase
désormais répétée : « Mal nommer les choses ajoute à la misère du monde ».
En fait, le mensonge est intrinsèque à la filiation fictive qui s’ébauche avec la PMA pour toutes
Ceux
qui jurent aujourd’hui que la GPA (gestation pour autrui) n’aura jamais
lieu savent qu’ils peuvent dire n’importe quoi, dans ce monde où la
vérité est faite pour être continument déformée, y compris par l’Etat
lui-même.