Hervé Hum Hervé Hum 10 août 2019 12:11

Le dilemme du porc-épic n’est pas celui que vous croyez.

En effet, il s’agit là de l’impossibilité du système capitaliste dominant l’économie mondiale, d’atteindre l’universalité de la condition sociale sans être détruit dans ses fondements. C’est à dire, d’un monde en compétition, guerre permanente.

Si l’inertie du système, qui est de capitaliser la richesse le pousse naturellement à la mondialisation, il ne peut pas atteindre le volet social, puisque celui-ci implique la coopération devant la compétition et non l’inverse comme aujourd’hui.

Autrement dit, pour justifier les épines, le porc-épic doit avoir obligatoirement des prédateurs, ennemies extérieur le menaçant continuellement, car en l’absence de prédateur et en la présence du froid, les porcs-épics auront tout intérêt à se défaire de leur épines pour se protéger les uns des autres du froid commun.

Or, si on considère que l’humain n’a aucun ennemie autre qui lui même, il lui appartient à lui seul de faire la paix pour se défaire de ses épines et se protéger le uns les autres, sauf tant qu’il restera des porcs-épics voulant exploiter les autres, ils devront toujours mettre en avant la menace extérieure et la créer si nécessaire

La rivalité USA-Chine ou Russie ou n’importe quel autre pays, n’a aucun sens dans une économie mondialisé et où les dirigeants de chaque pays partagent le même idéal capitaliste, la même propriété des grandes entreprises, mais doivent affronter l’opposition des populations dévaforisées. Cette rivalité est donc construite de toute pièce et n’existe que parce que cela défend les intérêts de la caste dirigeante de l’économie pour se justifier aux yeux des autres et les convaincre de la servitude volontaire. Pour désigner un bouc émissaire autre qu’eux même.


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