Garibaldi2 18 août 2019 11:28

@mmbbb

 ’’C est marrant cette generation de vieux cons dans ce media ayant profite de la prosperite et de la croissance economique notamment l ere du tout jetable et de la surabondance , ayant tant de mepris pour l ecologie scientifique.’’

C’est qui cette génération de vieux cons ? Et c’est quoi cette généralisation stupide ?

Vous pensez que ma génération a attendu 2019 pour s’alarmer sur les problèmes écologiques ? Les dangers de l’effet cocktail des pesticides dans l’agriculture, l’alerte sur la monoculture, la promotion des habitations passives, la bouffe bio, les dangers à long terme du nucléaire (pas la peine de faire des économies ou de chercher un autre mode de production d’électricité, puisque avec le nucléaire elle est ’’bon marché’’), les éoliennes, la défense d’une production de viande sans hormones, la demande d’un vrai aménagement du territoire, vous pensez que ça date de 2019 ?

Claude Bourguignon et sa femme commencent à alerter sur la dégradation des sols dès les années soixante-dix, mais à l’époque pas d’internet.

Allez lire ce qu’écrivait Fournier dans La Gueule Ouverte, premier périodique français consacré à l’écologie  : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Gueule_ouverte_(journal)

Le pouvoir politique, à travers la presse mainstream *, a tout fait pour marginaliser les ’’babas cool’’, les ’’éleveurs de chèvres’’. La bataille pour empêcher que l’armée ne s’empare du Larzac a duré 10 ans, de 1971 à 1981. Qui se souvient de ce qu’écrivait Gébé dans Charlie Hebdo : ’’croissance zéro, on arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste’’ ?

https://www.amazon.fr/Tout-sallume-G%C3%A9b%C3%A9/dp/2919186140

* Et pourtant, le Nouvel Observateur va sortir un article dans le numéro 397 du 19 juin 1972 ’’L’équilibre global, dont la non-croissance – voire la décroissance – de la production matérielle est une condition, cet équilibre est-il compatible avec la survie du système’’. L’article reprend le premier rapport Meadows : The Limits to Growth (Les Limites à la croissance).

’’Friedrich Hayek, « prix Nobel » d’économie (1974) et représentant de l’école autrichienne d’économie à tendance libérale, a commenté ce rapport à l’occasion de son discours de réception du prix : « l’immense publicité donnée récemment par les médias à un rapport qui se prononçait au nom de la science sur les limites de la croissance, et le silence de ces mêmes médias sur la critique dévastatrice que ce rapport a reçu de la part des experts compétents, doivent forcément inspirer une certaine appréhension quant à l’exploitation dont le prestige de la science peut être l’objet . Parmi les examens les plus sévères que Hayek mentionne figurent In Defence of Economic Growth de Wilfred Beckerman (1974) et Economic Growth and Stability (1974) de Gottfried Haberler, dans lequel ce dernier recense des critiques plus anciennes faites par des experts.’’

(Wiki)

Cette vieille carne d’Hayek est mort en 1992. Dommage, on ne peut plus lui demander de commenter ses propos de l’époque !




Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe