jjwaDal jjwaDal 15 août 2019 06:31

Difficile de dire le niveau de fièvre du patient, vu qu’on a délibérément cassé le thermomètre dès 2008, un peu partout. Le système financier était à l’origine du hoquet de 2007/2008 et il est bien évidemment à l’origine du prochain. En fait plus que de crise il faut parler de conséquences logiques du fonctionnement du système économique dans lequel nous sommes plongés depuis la fin des années 1970. Dès le moment où les salaires stagnent voire diminuent en valeur réelle, la population stagne ou diminue (Japon, allemagne), la population vieillit (on consomme et emprunte moins avec l’âge pour des raisons évidentes), on a les ingrédients pour une économie qui ne peut plus suivre l’évolution à la hausse des dépenses de santé et retraite par ex, ni même continuer de se faire rançonner (les taux d’intérêts) par le système bancaire et (la chasse aux aides) financier.
Tout cela se passe avec en toile de fond une augmentation de la population mondiale qui n’aspire qu’à une seule chose, à savoir rattraper nos niveaux de consommation per capita, sur une planète aux ressources finies.
Evidemment on sent bien que ça doit craquer d’une façon ou d’une autre et les injections d’antalgiques finiront par tuer le patient qu’elles ne peuvent nullement guérir, si elles persistent.
Nourini l’a dit « Vous faites de l’austérité ou de la dette, ça ne marchera pas ». Donc un peu partout on a fait les deux en espérant que ça marche.
Ce n’est pas un manque d’intelligence, mais une superbe illustration d’un conflit d’intérêt majeur entre les intérêts à court terme d’une minorité contre les intérêts à long terme d’une hypermajorité de la population mondiale.
Gangrène ou arrêt cardiaque, les médecins ne se prononcent toujours pas, mais excluent un état stationnaire durable.


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