Emile Mourey Emile Mourey 3 avril 2007 14:59

@ Sergeï

Votre commentaire exprime bien dans quel esprit j’ai rédigé cet article.

En citant un extrait de Wikipedia, donc à priori impartial, j’ai voulu écarter à l’avance les accusations de « prendre parti » qu’on aurait pu me faire sous prétexte que « j’aurais noirci le tableau ».

On peut très bien être républicain et, sans faire acte de repentance, reconnaître les excès commis, à certains moments de notre histoire, par les partisans de la violence et de la terreur.

L’historien dispose, en effet, de plusieurs témoignages écrits qui peuvent nous donner une très bonne idée de ce qu’a souffert le jeune enfant.

Il s’agit, en particulier, de la description que le conventionnel Harmand a faite des conditions dans lesquelles il a découvert Charles-Louis, à la mort de Robespierre. Cela pour dire, que des représentants du gouvernement révolutionnaire avaient déjà condamné, en ce temps-là, cette politique de terreur en envoyant son instigateur à l’échafaud.

Concernant l’extrait du texte de Wikipedia, je ne suis pas d’accord sur le fait que l’on puisse dire que « tant que le cordonnier Simon l’eut sous sa garde, il fut relativement bien traité ». Non ! Simon était un fidèle de Robespierre et son rôle a consisté à détruire psychologiquement l’enfant.

Pas d’accord non plus avec certains sous-entendus aux allures de ragots.


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