charles bories (---.---.45.145) 4 avril 2007 13:31

Cher Monsieur,

Etes-vous bien sûr de la validité de votre raisonnement en termes de probabilités ?

Ne serait-ce pas exactement l’inverse ?

Si on étudie la traçabilité historique du coeur que Pelletan prétend avoir prélevé en juin 1795 - sans parler même du coeur de Louis XVII !... - n’arriverait-on pas, par hasard ..., à une probabilité proche de ZERO pour que le coeur analysé en l’an 2000 soit le même que celui qui se trouvait dans le corps de l’enfant du Temple, dont il est permis aujourd’hui d’affirmer qu’il a été empoisonné ?

N’est-ce pas en effet le résultat obtenu, si on applique les principes du calcul des probabilités composées à la réalisation de l’évènement final, lié à tous ceux qui l’ont nécessairement précédé dans le processus qui va de la mort de l’enfant du Temple à la date de l’enlèvement de l’urne dans la crypte de la basilique St Denis, soitdu 8 juin 1795 au 15 décembre 1999 ?

A titre anecdotique, Jean Tulard n’a-t-il d’aileurs pas écrit que la découverte du coeur « Louis XVII » par le Dr Pelletan fils sur une plage de sable du bord de Seine,à marée basse - probablement ? ... - avait été miraculeuse ..., après le reflux du « tsunami culturel » qui avait submergé l’archevêché de Paris ?

La vérité ne serait-elle pas - comme toujours - d’une simplicité évangélique ?

Philippe Delorme, et tous ceux qui adhérent à ses conclusions, commettent un très grave paralogisme, à la mesure de l’enjeu historique et politique de la question Louis XVII !...


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