Emile Mourey Emile Mourey 2 octobre 2019 21:26

Oui, tout cela n’est pas évident, même si on essaie de se mettre dans la pensée de l’époque. Dans un précédent article, je voyais des têtes de femmes dans les oiseaux et des têtes d’hommes continuant l’oeuvre de création du Dis Pater cité par César, celui qui fait naître (qui crache la nature). Le bouclier du char de Monteléone dit autre chose, sans ambiguité : Les oiseaux qui descendent en piqué du ciel sont les esprits des guerriers morts glorieusement au combat. Les hommes aux joues creuses crachant la nature du chapiteau de Chalon seraient peut être dans une situation intermédiaire de recyclage  les limbes ?  tandis que dans un autre chapiteau, l’aigle qui emporte le lapin lubrique dans ses serres pour, manifestement, aller le jeter dans le feu évoquerait la condamnation définitive ? Les âmes, ou esprits, ne périssant pas selon les druides, il faudrait donc imaginer, dans ce troisième cas, un feu perpétuel pour les damnés, ce qui correspondrait aux représentations du jugement dernier des tympans anciens.


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