Jean Dugenêt Jean Dugenêt 8 septembre 2019 18:52

@Attila
Je suis d’accord avec tout ça. Le problème, quand on veut être pédagogue et expliquer tout cela à des personnes qui ne sont pas intéressées par l’économie et que tout cela rebute, est qu’il faut faire attention aux termes qu’on emploie et à leurs connotations. Je précise que je fais plutôt partie de ceux que tout cela rebute c’est dire que je comprends le point de vue de mes lecteurs favoris.
Le verbiage des défenseurs du neo-libéralisme est fait de mots dont la connotation va à l’opposé du sens. Déjà la racine « liberté » dans l’expression « libéralisme » est une énorme tromperie car il n’y a là dedans de liberté que pour les exploiteurs. Il n’y a de « liberté » que dans le fait qu’ils ne veulent aucune entrave, aucune règle, aucune limite, aucun protectionnisme pour que s’exerce la « libre » concurrence. Ce qu’ils veulent c’est le capitalisme sauvage où aucune règle ne viendra protéger les exploités. Dans ces conditions ne peuvent produire que ceux qui le font au moindre coût c’est à dire avec le plus grand profit pour le capitaliste, la plus forte exploitation. Il faut donc faire travailler les enfants et tuer au travail les ouvriers au tarif le plus faible du pays le plus pauvre du monde. Voilà ce qu’est la « liberté » du « néo-libéralisme » ! Belle liberté en effet pour les enfants en question et les ouvriers qui se tuent au labeur ! Il en est de même quand on parle de « libertés individuelles » en affirmant que l’état est considéré comme intrusif et dangereux pour les « libertés individuelles ». Il ne s’agit là, en matière de « libertés individuelles », que de la « liberté » pour les capitalistes d’exploiter autant qu’ils le veulent sans aucune limite. Il veulent être « libre » d’avoir des esclaves s’ils en ont envie. Voilà ce qu’est la notion de « liberté » chez les exploiteurs. C’est bien évidemment supprimer toute liberté aux esclaves-travailleurs.


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