Moi, quand j’avais 16 ans, se raser était une grande preuve de virilité et de maturité.
Comme quoi...

Plus tard, dans les années 70, c’était l’inverse ; il fallait du poil, signe de babacoulitude. Bien évidemment, le déguisement qui allait avec était nécessaire : sabots suédois, chemise indienne rose, parfum d’encens et chansons niaises. Fumer de la salade était aussi de bon ton.

Et puis, le poil du haut s’est fait oublier... mais c’est le poil du bas qui posa problème...

beurk... un poil sur la langue ça fait zozoter et dans le lit, ça fait pas net : on raze tout !

Mode du porno oblige, papé se ravigota la libido en épilant le fruit plissé de mamée
tandis que mamée bénit Cupidon de n’être plus gênée par un petit frisé coincé au fond de la gorge...

Bas à poil, on se sent nu ; alors il fallut compenser par du poil en haut pour se ménager un brin de virilité.

Pas étonnant cet engouement pour la barbe.

Pour finir, il y a fort à parier que ceux qui ont du poil en haut sont à poil en bas et que la longueur du haut n’est pas proportionnelles aux dimensions du bas !