Pierre Régnier Pierre Régnier 17 septembre 2019 22:02

J’ai une très grande estime pour Ghaleb Bencheikh, président de la Fondation de l’islam de France, qui demande la désacralisation de la violence (*), mais je ne vois pas par quel miracle ce responsable musulman, réellement pacifique et pacifiste, pourrait obtenir satisfaction sans que sa religion, son prophète Mohamed (qui massacra lui-même beaucoup) et son Coran (qui appelle à tuer au nom de Dieu) soient désacralisés. 

Il est en revanche extrêmement facile à l’église catholique de rejeter sa sacralisation, jusqu’à ce jour maintenue, de l’attribution à Dieu des massacres commis à l’époque de l’Ancien Testament. 

Plus que facile, même, puisque ça consisterait pour elle à devenir enfin la religion réellement issue des Évangiles, lesquels rapportent la volonté du croyant juif Jésus de Nazareth qui a donné sa vie pour tenter de faire comprendre à ses coreligionnaires que Dieu ne veut que l’amour et qu’il le veut universel.

Je maintiens que c’est la croyance en la « bonne violence voulue par Dieu » à l’époque de l’Ancien Testament, croyance maintenue dans le « christianisme » dès son origine, qui a permis au prophète Mohamed de créer l’islam sur la base de la « bonne violence divine » toujours valable jusqu’à la domination totale du « vrai Dieu Allah » sur l’ensemble de l’humanité.

 

(*) Voir Le monde des Religions de septembre octobre 2019


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