simazou 20 septembre 2019 12:59

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Au niveau de notre généalogie, la même image se dessine. Nous recevons l’histoire de nos ancêtres qui va se loger dans nos cellules, au même titre qu’un gène biologique. Cet héritage psychologique peut s’exprimer ou pas, comme le ferait un gène récessif dont nous serions toujours le porteur. Ce patrimoine est imprimé dans l’inconscient qui joue alors le rôle d’écrin, attendant son dévoilement. Quand nous le transformons en énergie de vie, il nous autorise une transmission saine. Lorsque nous ignorons son message, il va s’exprimer de manière automatique et répétitive sous forme de symptôme. Pourquoi ? Parce que ne pas recycler cet héritage équivaudrait à rompre le cycle de la nature. Comment faire ? D’abord identifier à quel niveau le conflit s’exprime en se laissant guider par son expression, le symptôme. Nous exprimons les conflits de nos ancêtres au lieu de nous en servir d’expérience de vie. Le sage est celui qui sait faire de ses épreuves des apprentissages, il transforme les larmes en rires, l’amertume en douceur. Ainsi, nous laisserons à notre descendance un livre d’histoire illustré de messages de vie à raconter et à perpétuer.

 

Le Talmud nous enseigne qu’il faut du courage pour ne pas tomber dans l’extrême détresse en cas de malheur, c’est ainsi qu’on a pu voir que les Juifs, même avant d’aller vers l’échafaud trouvaient le moyen de rire, qu’est ce qu’il peut leur arriver de pire, ce qui prouve que tant que nous sommes là il y a de l’espoir minime soit-il ! Le Talmud nous dit « vous les sages, soyez circonspects quand vous jugez » ou encore « prenez soin de bien interroger les témoins » ; que vos propos soient prudents pour qu’ils ne les conduisent pas à mentir ».

 

Levinas a dit : Hitler nous a rappelé qu’on ne peut pas déserter son judaïsme.



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