Jason Jason 25 septembre 2019 15:45
Bonjour,

Le capitalisme étant un phénomène mondial dans lequel les interactions au niveau des puissances financières et des états sont étroitement imbriquées, il me paraît très difficile de changer le paradigme existant. Je ne dis pas par-là qu’il ne faudrait pas le faire, mais les moyens de ce changement ne se trouveraient que par la coopération de plusieurs états parmi les plus puissants du monde ou de mouvements de populations quasi à l’échelle mondiale. Or aujourd’hui, et en dépit des nombreux textes, rapports ou conférences, rien ne permet d’envisager de grandes transformations dans le sens que vous souhaitez.

Même une redistribution partielle des richesses ou une fiscalité mieux appliquée, ne feront pas changer le paradigme de base du capitalisme qui reste selon Pierre Rosanvllon (ou Michel Aglietta ?) « un opportunisme de classe » et un système prédateur qui se nourrit de ses intérêts personnels, sans considérations sur l’état du monde [ si ce n’est que cet état du monde est considéré comme une gigantesque vache à lait]. La phrase de Turgot reste toujours d’actualité : « Le commerce ne connaît d’autre loi que celle de son propre intérêt ».

La plus grosse imposture reste, sur le plan politique, l’énonciation d’une démocratie reposant sur l’économie de marché, la croissance et autres postulats menteurs. Ce qui me fait dire que la démocratie, en pratique, ne repose sur d’autre chose que sur les avantages de quelques-uns sous couvert du bonheur pour tous.

On est très mal partis... 



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