En décembre 1964, de la tribune des Nations Unies, Ernesto Che
Guevara dénonce ce carnage et l’exploitation des pays pauvres par
l’impérialisme :
« La philosophie du pillage, non seulement n’a pas cessé mais elle
se maintient, plus forte que jamais ; c’est pourquoi ceux-là mêmes qui
ont utilisé le nom des Nations Unies pour assassiner Lumumba,
assassinent aujourd’hui des milliers de Congolais, au nom de la défense
de la race blanche ».
Ôtez-moi d’un doute : Guevara, c’est bien lui qui déclarait à cette même tribune de l’ONU en 1964 : « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons à fusiller tant que cela sera nécessaire. Notre lutte est une lutte à mort » ?
La fin justifie-t-elle les moyens ?