Jean Dugenêt Jean Dugenêt 15 octobre 2019 10:22

@phan
Bonjour,
Merci pour toutes ces précisions mais trop d’infos tue l’info.
Pour le premier point. En Pologne c’est l’expression « camp de la mort polonais » qui est interdite mais pour désigner ces mêmes camps, l’expression « camp de la mort nazi » est autorisée. Est-ce ce qu’il faut comprendre.
Pour le second point, vous montrez seulement que dans les territoires conquis par les allemands en URSS (Ukraine, Biélorussie, Russie...) à la suite de l’opération Barbarossa, ils ont fait avec les populations des territoires occupés la même chose que ce qu’ils ont fait en France. Ils ont exploités la population comme main d’œuvre et ils ont formé des milices nazis avec une quantité de volontaires comme il y en a eu en France. Ils ont aussi recruté une quantité de soldats. Bref ! Ils ont mené la politique classique du IIIe Reich et il aurait été étonnant qu’ils n’aient aucun succès.
Pour le troisième point, il faudrait rappeler ce qu’était le « division galicie ».

Si je tente une synthèse de votre contribution, vous montrez que le nazisme, loin de se cantonner à l’Allemagne, a gagné tous les territoires occupés par les allemands au fur et à mesure de leur conquête et que cette collaboration a été grandement utile au IIIe Reich.
J’apprécie tout ce qui contribue à montrer que, d’une manière très générale, il est simpliste et faux de penser que le « mal » viendrait d’une nation. En l’occurrence la « nation allemande ». Ce genre d’explication xénophobe n’est pas loin du racisme qui vise à affirmer que le « mal » vient d’une race, d’une religion, d’une ethnie.
Dans le même ordre d’idée il resterait à développer l’idée que les allemands ont été les premières victimes du nazisme.


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