JP94 18 octobre 2019 01:18

@leypanou
Tout à fait d’accord avec vous. Rien ne vaut une analyse concrète.
Je me rappelle des amis malgaches qui au début, encensaient le microcrédit censé tirer les Malgaches de la pauvreté ( 90% de la population), le système social du pays détruit depuis la phase de libéralisme sous Zafy Albert ce brillant chirurgien qui a charcuté le niveau de vue et les droits sociaux de la population, par une chirurgie économique dictée par le FMI et nos braves investisseurs internationaux.
L’usure règne pour les pauvres, une spirale terrible.

Personnellement,je considère que toute solution au capitalisme qui ne combat pas le capitalisme à la racine est une pseudo-solution.Parce que si on veut éradiquer l’injustice et la misère, on doit sortir de ce système qui se fonde sur la misère et l’exploitation du plus grand nombre.

Bref, le temps passe et les mêmes Malgaches n’ont pas assez de mots pour vitupérer contre l’escroquerie de ce micro-crédit, nouvelle forme d’usure. Et qu’on ne dise qu’il s’agit d’une dérive : son principe menait inéluctablement à cette paupérisation accrue, parce que dans sa conception il exclut de fait le changement social.

Pour l’Ecole comparons l’effet de ces soi-disant remèdes anglo-saxons qui ne visent qu’à distiller leur idéologie à l’Ecole à Cuba pays victime d’un boycott illégal ( par rapport aux décisions de l’ONU violées par les Etats-Unis et ceux qui leur sont assujettis). Cuba a le meilleur niveau scolaire d’Amérique ( 90 % des élèves cubains ont un niveau supérieur à aux meilleurs 50% français) , un niveau équiréparti dans tout le pays, un taux d’échec scolaire de 0% , des classes de 10 à 15 élèves suivant le niveau. 
A Madagascar l’Ecole est détruite, 90% n’ont pas l’eau. etc ... les profs ne sont pas payés et doivent laisser les élèves pour aller gagner de quoi subsister ...A Tuléar, ils habitent dans le lycée pour ne pas être sdf !

Donc concrètement, le capitalisme c’est la misère et comme le disaient les médecins argentins sous Menem ( de « gauche ») et de la Roa,, la solution n’est pas concevoir des menus de subsistance, c’est de changer cette société ( précisons que la crise argentine a fait 350 000 victimes, malnutrition etc ... suite à la « dette inversée » et aux préconisations du FMI, et à la compromission du personnel politique avec les Multinationales occidentales.

Voir le documentaire Memoria del Saqueo.

Je sais, je sors un peu de cet article, mais il faut au recul et du complément, n’est-ce pas ?


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