JC_Lavau JC_Lavau 20 octobre 2019 19:49

@Alain Alain. D’autant que quand la propagande est hégémonique, elle ne peut ni se tromper ni nous tromper. Air connu.
Ayant vécu 23 ans en Picardie, je peux confirmer qu’au Crétacé, les changements climatiques étaient bien moins fréquents ni violents qu’ils ne le sont en notre Quaternaire où il y a des glaciations.

En 1972, George Kukla envoya une lettre au président des USA pour le mettre en garde contre les dangers que faisait courir à La Planète la dégradation accélérée du climat. En particulier il y dit : « La vitesse actuelle du refroidissement semble assez rapide pour amener les températures glaciaires dans environ un siècle, si elle se poursuit au rythme actuel. »

Comme ils le souhaitaient dans les emails qu’ils échangeaient avant le troisième rapport, les rédacteurs principaux du GIEC souhaitaient escamoter le réchauffement de la première moitié du 20ème siècle, et la décroissance des températures de 1950 au milieu des années 1970. C’est chose faite, les principales séries de température ont été modifiées pour les faire disparaître. Elles ne font plus apparaître qu’un réchauffement continu. Après la création du GIEC, Georges Kukla a changé d’avis du tout au tout. Maintenant il craint le réchauffement global.

https://framapic.org/MsWc7uqKriWB/YIHlAwqJmAtN.png

Cher Monsieur le Président :

Conscients de votre profonde préoccupation pour l’avenir du monde, nous nous sentons obligés de vous informer des résultats de la conférence scientifique qui s’est tenue ici récemment. La conférence portait sur les changements climatiques passés et futurs et a rassemblé 42 chercheurs américains et européens de premier plan. Vous trouverez ci-joint le rapport sommaire publié dans Science et d’autres publications à venir dans Quaternary Research.

La principale conclusion de la réunion a été qu’une détérioration globale du climat, d’un ordre de grandeur supérieur à toute autre expérience de l’humanité civilisée jusqu’à présent, est une possibilité très réelle et qu’elle pourrait même se produire très bientôt.

Le refroidissement a une cause naturelle et se situe dans le rang des processus qui ont produit la dernière période glaciaire. Il s’agit là d’un résultat surprenant fondé en grande partie sur des études récentes de sédiments d’eau profonde.

Les données existantes ne permettent toujours pas de prévoir avec précision le moment du développement prévu, ni l’évaluation de l’interférence de l’homme avec les tendances naturelles. On ne pouvait toutefois pas exclure que le refroidissement en cours dans l’hémisphère Nord soit le début du changement attendu. La vitesse actuelle du refroidissement semble assez rapide pour amener les températures glaciaires dans environ un siècle, si elle se poursuit au rythme actuel.

Les conséquences pratiques qui pourraient découler de tels développements pour les institutions sociales existantes sont, entre autres, les suivantes :

(1) Baisse sensible de la production alimentaire due à la raccourcissement des périodes de végétation et à la modification de la répartition des pluies dans les principales zones céréalières du monde, l’Europe orientale et l’Asie centrale étant les premières touchées.

(2) Augmentation de la fréquence et de l’amplitude des anomalies climatiques extrêmes telles que les inondations, les tempêtes de neige, les gelées meurtrières, etc.

Avec l’aide efficace des leaders mondiaux, la recherche...

Avec mes meilleures salutations,

George J. Kukla (Observatoire géologique Lamont-Doherty)

R. K. Matthews (président, Département des sciences géologiques, Brown U)


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