« Je crois que nous allons tout droit vers la censure globale, et que cet épisode n’est qu’un avant-goût.
D’ailleurs, sur bien des sujets, il faut aller très loin sur les pages de google pour trouver l’information essentielle, et cela de plus en plus. Si on la trouve.
... Nous allons tout droit vers la pensée unique. »

Le fond de commerce des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) - auxquels on peut ajouter Twitter - est constitué de la somme d’infos et de données qu’ils recueillent et stockent sur chacun de leurs utilisateurs. Toutes ces données sont ensuite algorithmiquement traitées pour être revendues, soit à des fins de ciblages publicitaires et commerciaux, soit « autres ».

Nul ne doute de la valeur de telles masses de données accumulées, tant à l’analyse des tendances de l’opinion qu’au ciblage individuel d’opposants, délinquants, terroristes, écologistes, séditieux, ... et que « business às usual » les monopoles de fait concentrés par ces entreprises leur permettent de les négocier en position de force par tout état ou pouvoir intéressé.

Et comme pour rappel, les sièges sociaux de ces six entreprises sont tous établis sur territoire U$, ils sont directement soumis aux lois d’exceptions décrétées dans le cadre du « Patriot Act » qui offrent à l’Oncle Sam toute latitude de les contraindre à fournir en toute discrétion et confidentialité les données dont elles disposent .

Qu’après un premier stade d’ouverture essentiellement destiné à habituer et fidéliser massivement l’usager, les services fournis par les GAFAM modifient progressivement leurs algorithmes pour soumettre ensuite l’usager captif aux prescrits d’une Pensée Unique mondialisée et marginaliser toute modalité d’expression alternative à son modèle ne relève jamais que de l’élémentaire logique du système.

Et pour ceux qui en douteraient encore, la croisade de contrôle lancée par la presse-système elle-même avant de pousser le ridicule jusqu’à se voir officialisée par le législateur français ne laisse place à aucune espèce d’équivoque.

En vous présentant mes cordiales salutations !