Hervé Hum Hervé Hum 9 novembre 2019 22:07

@Fifi Brind_acier

La définition du mot souverain est sans ambiguité, cela signifie « qui est au dessus de tout » « qui règne en maître » « qui détient le pouvoir suprême », etc.

Par définition, la souveraineté n’accepte pas la soumission à des lois supérieures. Elle est donc de nature intérieure, jamais extérieure. La souveraineté exclu donc une relation extérieure basé sur la coopération, mais uniquement sur la domination, donc la soumission de l’un sur l’autre et non vis à vis de lois, qui elle seules admet la coopération sans domination DANS LE CADRE DE LA LOI COMMUNE.
 
Autrement dit, dans le cadre de la loi commune, il y a obligatoirement abandon de sa propre souveraineté, sans laquelle, l’accord est un marché de dupe (comme le cas des dirigeants US avec l’Europe). Sans cela, aucune société ne peut exister, à plus forte raison la France avec sa diversité régionale !

Ce n’est pas contradictoire avec ce que tu écris quand aux lois intérieures, mais en aucune manière en ce qui concerne les lois communes entre nations.

Autrement dit, si la monnaie, les frontières, la politique économique et sociale, font l’ objet d’accords et de lois communes, cela ne viole pas la souveraineté des pays signataires qui l’ont décidé.

Ce qui peut être contesté, c’est que ces accords aient été signés avec le consentement éclairé, donc, plein et entier des citoyens des pays, si on considère que c’est l’ensemble des citoyens qui décident de la validité des accords. Sur ce point, tu as raison, la souveraineté du peuple n’est pas respecté. TOTALEMENT D’ ACCORD !

Mais c’est là que ce situe le hic, c’est à dire, comment définir cette souveraineté citoyenne, avec toute ses composantes aux intérêts antagonistes ? Entre ceux qui y trouvent intérêt et ceux qui n’y trouvent pas leur compte ?

Je répète, de mon point de vue et en accord avec le sens propre du mot souveraineté, ce n’est pas le fait de battre ou non monnaie ou de décider de la politique économique et sociale qui définit la souveraineté, mais le fait d’accepter ou non d’avoir des lois communes avec autrui, que ce soit entre régions pour former la nation française,ou l’Europe des nations. La vrai question étant de savoir l’intérêt qu’il y a à intégrer un ensemble communautaire plus grand ou non et c’est cela la souveraineté, le choix de faire partie ou non d’un ensemble plus grand parce qu’on y trouve un profit supérieur. Encore une fois ,sans cela, la France ne pourrait pas exister telle quelle, ni une région, un village, pas même une vie sociale à l’intérieur d’une famille si tu affirme ta souveraineté dans tes relations avec autrui. Ta souveraineté est totale uniquement quand à tes choix propre, mais s’étiole obligatoirement dès lors où tu entre en relation avec autrui, sauf si tu exerce ta domination sur cet autre, mais pas si tu affirme vouloir avoir une relation de coopération. C’est impossible dans la réalité physique !


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