Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 novembre 2019 19:43

@bernard
Charte fondatrice de l’ UPR 2007

« ...L’UPR ne prétend pas que le clivage droite-gauche n’existe pas. Mais elle affirme que, comme à chaque fois que la France est en réel danger, ce clivage doit provisoirement s’effacer devant l’urgence. Il existe donc, parmi les membres de l’UPR, des Françaises et des Français venus de tous les horizons politiques, qui sont probablement en désaccord sur des questions économiques ou sociales, ou encore sur des sujets dits de société.

Mais tous sont d’accord sur le fait qu’il ne sert à rien de débattre de ces sujets si les décisions stratégiques les concernant ont déjà été tranchées sans que les Français en soient conscients ni avertis.

A quoi sert-il, par exemple, de débattre sans fin, voire de se déchirer, sur la fiscalité, la lutte contre les délocalisations, le financement des retraites, l’immigration, l’environnement, etc., puisque les grandes décisions stratégiques en la matière, qui ont été dérobées au peuple français, sont déjà prises par les dirigeants non élus de la BCE et les Commissaires européens, également non élus ?

L’UPR insiste d’ailleurs sur le fait que la prolifération des sujets subalternes est, avec la thématique de « l’Autre Europe », l’un des leurres essentiels mis en avant par les partisans de la construction européenne pour empêcher les Français de s’intéresser au seul sujet qui compte : qui a le pouvoir de décider de quoi ?

Il en découle que l’UPR est le parti qui a décidé de ne pas se laisser entraîner dans des débats accessoires lorsque l’essentiel est en jeu.

Les adhérents de l’UPR restent ainsi libres, s’ils le souhaitent, de se déclarer – en dehors des instances du mouvement – en faveur de telle ou telle option économique, fiscale ou sociale, ou de telle ou telle philosophie sur les sujets de société.

Mais, pour rester cohérents avec la présente Charte, ils se font un devoir constant de rechercher, préciser et exposer quelles sont les instances françaises ou étrangères qui décident des sujets qu’ils abordent et quelles sont en conséquence les possibilités réelles, pour eux-mêmes et leurs interlocuteurs, d’influer sur ces sujets.

En outre, les adhérents de l’UPR admettent comme un principe essentiel que l’UPR n’est pas le lieu où ces questions accessoires doivent être abordées, sauf lorsqu’il s’agit de démontrer l’impuissance des instances nationales. Ils veillent ainsi à ne pas introduire au sein du mouvement de motifs de division aussi nuisibles que sans objet... »


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