velosolex velosolex 15 novembre 2019 12:54

@Désintox
Je ne me suis pas complu dans les détails de la première affaire pour laquelle il a été jugé aux states, par une sorte de pudeur, mais je vais tout de même le faire,
car à la vue de beaucoup de réponses, exonérant quelques peu Polanski, et semblant penser que les victimes sont des opportunistes, je pense qu’ellles ne sont au courant
Cette jeune fille, de pas13 ans, il faut parler plutôt d’enfant, à été drogué aux barbituriques et à l’alcool, et a été non seulement violé, mais victime de sodomie. C’est difficile de croire qu’elle était consentante. Voilà dans quelle contexte arrive le J’accuse, qui sort de la bouche de Polanski. Valentine Monnier connait tous ses éléments, qui s’ajoutent à sa propre histoire, et sa réaction apparait non seulement légitime, mais totalement pertinente. 
Le scandale vient du J’accuse, détourné de l’affaire Dreyfus, et revendiqué par le cinéaste à son propre usage, remettant dans l’actualité de vieilles affaires. 

Polanski réfute, va dit il répondre...On attend...Je me suis bien gardé de juger le cinéaste, souvent excellent, mais je fais référence à ses œuvres, car on peut voir que les modes pulsionnels qui régissent ses passages à l’acte, dans cette première affaire qui a été jugée, s’apparentent à ceux des psychopathes qu’il met en scène. Tess et « Rosemary baby », principalement. Si l’on prend comme très crédibles les déclarations des autres jeunes filles qui prétendent avoir été abusé, on ne peut que s’interroger sur une société du spectacle qui ferme les yeux ou se tient silencieuse, et finalement complice 


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