njama njama 17 novembre 2019 12:41

La question de l’antisémitisme supposé qui aurait circulé dans l’État-Major de l’armée française, alors même qu’il n’avait nullement besoin d’être évoqué pour suspecter Dreyfus, et le condamner, paraît être une construction qui émana du même accusateur manipulateur...
L’Histoire de cette grande « injustice judiciaire » gagnerait peut-être à minimiser le lien entre le procès, et un antisémitisme qui aurait divisé les dreyfusards des anti-dreyfusards, querelles qui ne relevaient que de « l’opinion » populaire et de la presse.
1898 : ESTERHAZY, le traître de l’affaire Dreyfus (2)
[...] A cette époque, personne, pourtant, ne croit réellement en l’innocence de Dreyfus, hormis sa famille. Fin 1897, le frère de Dreyfus accuse publiquement Esterhazy d’être le traître véritable.
Celui-ci se lance alors dans une campagne d’opinion en se prétendant victime d’un complot juif.
Avec arrogance, il réclame un procès devant le Conseil de Guerre, qui l’acquitte le 11 janvier 1898 ! Il devient un héros pour les anti-dreyfusards (car la France commence à s’empoigner sur le sujet).
Zola, lui, est furibard. Deux jours plus tard, le 13 janvier 1898, il rédige « J’accuse » dans l’Aurore. Ça barde drôlement !
La pression s’accentue : sept mois plus tard, le 30 aout 1898, le commandant Henry avoue son « faux » en écriture. Écroué, il se suicide.
Là, Esterhazy comprend que le vent a vraiment tourné. Il fuit en Angleterre le 7 septembre 1898 avant, quelques jours plus tard d’adresser une lettre au journal « le Matin » en se reconnaissant comme l’auteur réel du « bordereau ». Ultime félonie destinée à brouiller un peu plus les pistes, il accuse son chef de l’époque, le colonel Sandherr de lui en avoir donné l’ordre...


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